Connu comme la vente d’un bien immobilier contre un revenu périodique jusqu’à sa mort, le viager présente pour les deux parties en jeu, plusieurs intérêts. Ces intérêts convergent certes rarement, mais présentent quand même quelques points communs. Dans cet article, découvrez essentiellement les différents intérêts que tire le vendeur d’une telle opération.
Le viager, le droit d’usufruit et la rente viagère
Lorsqu’un propriétaire décide de vendre son bien immobilier en viager, les premiers et certainement plus grands bénéfices qu’il en tire sont le droit d’usufruit et la rente viagère. En effet, le droit d’usufruit permet au propriétaire vendeur de conserver le droit d’utiliser sa propriété mise en vente jusqu’à la fin de ses jours. En aucun cas donc, l’acheteur ne pourra lui amputer ce droit et devra patienter la mort du vendeur, avant de jouir du droit d’utiliser la maison. La rente viagère est par contre un revenu périodique, défini par les deux parties et que doit obligatoirement verser l’acheteur au vendeur. C’est donc une bonne opération pour ceux qui n’ont pas d’héritier ou dont la situation financière est critique.
Le viager et le bouquet : ce qu’il faut savoir !
Parmi les ramifications de la vente en viager, se trouve le bouquet. En effet, le bouquet est une somme définie par les deux parties, ou plus précisément un capital initial que doit verser l’acquéreur au vendeur. Ce capital impactera inévitablement la rente viagère dont devrait jouir le vendeur. Mais l’avantage pour ce dernier est de percevoir une somme conséquente pour faire face à une situation urgente dont peut-être la force de l’âge ne permet plus d’affronter. Il peut aussi en profiter pour s’offrir de beaux jours de vacances, se refaire une petite santé, ou en faire usage de la manière qui lui conviendra le mieux.