Lorsqu'une personne est propriétaire d'un bien, elle a le droit de l'utiliser, d'en jouir, d'en disposer et même d'en réclamer la possession. Jusqu'ici, tout est normal. Mais comme tout dans la vie comporte des nuances et des exceptions, il n'en va pas autrement pour les biens : il existe des cas où le bien est partagé entre deux personnes, l'une étant le nu-propriétaire et l'autre l'usufruitier.
Qu’est-ce que la nue-propriété ?
La nue-propriété est une solution apporter par les autorités du secteur immobilier pour mettre fin aux différents problèmes que rencontre les investisseurs en immobilier extradé ou non. En parlant d’investisseurs extradés, en êtes-vous un ? Si oui, savez-vous où et comment investir en France en tant qu’extradé ? Si non, vous devriez aller voir le site que voici sans plus tarder.
Le nu-propriétaire a droit à la "propriété sans usufruit" d'où le terme "nue-propriété". C’est-à-dire que la propriété lui appartient, mais il ne peut pas jouir des bienfaits de la propriété.
À cette partie, il reste la perspective du bien, qui sera consolidée par le décès ou la renonciation de l'usufruitier, voire la fin du terme déterminé. Le décès de l'usufruitier serait donc la limite maximale de la durée d'un usufruit. Toutefois, comme cela a déjà été mentionné, ce droit peut également avoir une durée stipulée par le juge.
Et, en cas de décès de l'usufruitier avant la fin de cette période, le droit d'usufruit s'éteint également, et la possession est entièrement transférée au nu-propriétaire d'alors, devenant ainsi le plein propriétaire du bien.
Qu’est-ce que l’usufruit ?
En termes juridiques, l'usufruit est le droit accordé à une personne de jouir ou qui profite d'un bien dont la propriété appartient à une autre personne. Cela signifie que l'usufruitier d'un bien a le plein droit d'habiter, de louer ou même de prêter ce bien alors que, sur le plan juridique, le bien est partagé entre la nue-propriété et l'usufruit.
Il ne peut seulement pas la vendre, car elle ne lui appartient pas. Tout usufruit est temporaire : étant donné qu'il s'agit d'un droit personnel et non transférable, sa validité ne s'étend pas au-delà de la vie de l'usufruitier. Mais c'est un droit qui peut prendre fin plus tôt.